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Adeline Russier
"Arrête Margaret !"

Adeline Russier, Arrête Margaret ! 

 

Arrete-Margaret

 

 « On peut faire mieux que râler.
On peut agir, on peut sourire, on peut voir les choses autrement »

Une interview Bloomtime de Mélissa Vieira

 

 

Aujourd’hui, l’auteure Adeline Russier nous en dit plus sur « Arrête, Margaret ! ».
Un roman inspirant, agréable à lire et optimiste. Fini les jérémiades !

 

 

Dans Arrête, Margaret !, on suit Margaret, une jeune femme qui, à force de râler, attire sur elle une malédiction. Comment avez-vous eu l’idée d’écrire ce livre ?

 

J’ai moi-même tenté l’expérience d'arrêter de râler et je me suis rendu compte que cette idée toute simple est beaucoup plus complexe qu’il n’y parait. Il s’agit de s’interroger sur ses insatisfactions, ses relations sociales, son rapport à la vie. J’ai eu envie par la suite de développer ce concept à travers le personnage d’un roman. Mais il s’agit bien d’une fiction, je n’ai pas vécu les mêmes aventures que Margaret !

 

Comme Margaret, on est beaucoup à râler tous les jours. Pourquoi et comment arrêter ces jérémiades ?

 

Pourquoi ?

Parce que râler ne résout pas les problèmes (sinon, cela se saurait !).

Au contraire, cela entretient un état d’esprit négatif qui fait boule de neige.

 

Comment arrêter ?

Tout d’abord, il faut en prendre conscience, remarquer à quel point on râle, dans quelles circonstances. Ecouter ses insatisfactions est primordial, il ne s’agit surtout pas de tout supporter et se taire.

Alors, il faut passer à l’action. On peut commencer par les petites choses de la vie courante. Par exemple, Margaret s’offre un très joli parapluie pour ne plus avoir à se plaindre du mauvais temps. Embellir son quotidien, ce n’est pas futile, c’est très important.

Ensuite, arrêter de râler va changer les relations avec les autres. Certes, il faut résister à la pression sociale, parce que se plaindre (notamment de la météo) est souvent le mode de communication par défaut des conversations. Mais on pourrait aussi parler de ses joies et de ses réussites, pourquoi pas ? Et au lieu de gémir qu’on en fait trop, pourquoi ne pas demander un service ? On sera surpris de la bonne volonté de ses proches si on ne leur fait plus de reproches.

Arrêter, c’est aussi commencer. Pour se débarrasser d’une mauvaise habitude, une bonne méthode est de la remplacer par une autre. Margaret change les mots noirs par des mots arc-en-ciel. En faisant cela, elle change aussi sa perception de la vie. Elle voit les jolies choses du quotidien qu’elle ne remarquait plus : le sourire de ses enfants, les couleurs du ciel…

   

A travers ce livre, quel message souhaitez-vous passer à vos lecteurs ?

 

Avec ce livre, je voudrais que les lecteurs se rendent compte qu’ils ont du pouvoir sur leur vie. On peut faire mieux que râler. On peut agir, on peut sourire, on peut voir les choses autrement. Changer de vie si on en a envie. Ou changer sa vie en se rendant compte que le quotidien est une chance. J’ai voulu écrire un roman distrayant, amusant, agréable à lire, mais aussi un livre optimiste et inspirant.  

 

 

Pour plus d’informations, vous pouvez visiter http://adelinerussier.canalblog.com et

https://editionslalchimiste.com

 

Publié le 08 Février 2020