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Qu'est-ce que la sophrologie ?



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Garance Ferbeck est sophrologue
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Qu’est-ce que la sophrologie ?

 

La sophrologie est une méthode psychocorporelle qui convient à différents usages. C’est une pratique thérapeutique essentiellement connue pour ses bienfaits sur le stress et les angoisses, mais son champ d’action est bien plus large. Elle est également utilisée comme outil de développement personnel pour mieux se connaitre, pour devenir « la meilleure version de soi » !

La pratique vise à harmoniser la conscience, à mettre en phase notre pensée, nos émotions, et notre corps.

Concrètement le pratiquant définit un objectif à atteindre, et le thérapeute l’accompagne dans cet accomplissement.

La sophrologie se pratique en groupe ou en séances individuelles.

Elle met en œuvre deux principes :

  • La relaxation dynamique qui se pratique par des tensions / relâchements des muscles, en harmonie avec la respiration, en position assise ou debout.
  • La visualisation positive, en position assise : les recherches en neuroscience prouvent aujourd’hui qu’imagination et réalité ont le même effet sur le cerveau et que donc visualiser quelque chose de positif peut avoir les mêmes effets que le vivre réellement..

 

Quel est son potentiel particulier ?

 

La sophrologie est une pratique rationnelle – elle a été fondée par un neuropsychiatre (Alfonso Caycedo). Elle a la particularité de s'inspirer de méthodes occidentales telles que la méthode Coué ou l’hypnose et de méthodes orientales comme le zen ou le yoga.

Elle joue sur l’esprit et sur le corps et permet d'accéder à l’état « sophro-liminal » lors des visualisations positives, un état à la frontière de la conscience et de la veille, qui pourrait s’apparenter à une sorte de méditation guidée.

Il est assez facile de reproduire les exercices chez soi, dans les transports, au quotidien. Je réalise  souvent des enregistrements des séances que j’envoie à mes clients afin d’alimenter leur pratique.

 

A qui s’adresse la sophrologie ?

 

La sophrologie agit sur des publics très différents.

  • Les enfants, dès la maternelle, les séances étant assez variées, l’enfant ne s’ennuie pas. Pour ma part, je commence au CP.
  • Les adolescents
  • Les adultes
  • Les personnes âgées : c’est une pratique facile physiquement, qui est souvent utilisée en maison de retraite pour apaiser les résidents et faciliter le sommeil.

Globalement, nous accueillons deux sortes de public :

  • Les personnes en bonne santé mais qui ont des problèmes du quotidien à régler
  • Des personnes malades, en complément de leur traitement médical

 

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Quels sont les effets de la sophrologie ?

La sophrologie se pratique pour accompagner diverses situations :

L’amélioration du quotidien : difficultés d'apprentissage, confiance en soi, changements personnels ou professionnels, gestion du stress, problèmes de sommeil …

La préparation mentale, dont l’étape finale est la visualisation, notamment pour les sportifs, les acteurs, pour la préparation du permis de conduire, des examens, entretiens d’embauche, la préparation mentale à l’accouchement.

L’accompagnement d’un traitement médical : la sophrologie ne remplace ni le médecin ni le psychiatre, mais permet entre autres de mieux gérer la douleur et les retombées psychologiques de la maladie. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’elle se développe en hôpital, où elle fait également ses preuves dans la gestion du stress post-opératoire.

L’accompagnement des comportements pathologiques comme les phobies, les addictions, la boulimie. La personne doit bien-sûr être traitée en parallèle, mais c’est un bon complément.



Votre pratique de sophrologue

 
Pouvez-vous me décrire un accompagnement ?


La sophrologie se pratique en groupe ou en individuel, en cabinet ou dans des structures telles qu'école, maison de retraite, entreprise...

En cabinet, un accompagnement est un ensemble de séances : de 8 pour les objectifs simples à 12 pour les accompagnements médicaux ou plus complexes.

Une seule séance n’a pas vraiment d’intérêt. En effet, pour atteindre un objectif, le praticien établit un protocole de séances cohérentes. Lors de la première, il apprend à connaitre son client : ses pathologies, son objectif, mais également les situations qu’il apprécie particulièrement. Lors de la suivante il lui propose un protocole d'accompagnement. Celui-ci commence en général par des séances axées sur la détente et le relâchement. Chacune des séances suivantes a un objectif précis qui répond au protocole d’ensemble.

Entre chaque rendez-vous, la personne doit travailler pour garantir l’efficacité de la démarche. Pour ma part, j’envoie à mes clients les enregistrements des visualisations, et je laisse un document explicatif des exercices de relaxation dynamique pratiqués durant la séance.

 

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Comment se déroule une séance ?


En début comme en cours et en fin de séance, je recueille les ressentis de mon client : la sophrologie est basée sur les ressentis.

Puis nous commençons par 3 ou 4 exercices de relaxation dynamique, physiquement ces exercices sont réalisables par tout le monde !

Puis nous enchaînons avec la visualisation positive : je propose une détente totale du corps, puis je guide mon client vers la visualisation d’une situation, d’un événement, d’un lieu que la personne affectionne particulièrement.

En fin de séance, je recueille les ressentis de mon client : la sophrologie est basée sur la prise de conscience de ressentis qu'ils soient physiques ou émotionnels.

Au début de la séance suivante, je l'interrogerai sur ses ressentis vécus lors de sa pratique personnelle.

 

Lors d’un travail en groupe, soit je fixe un objectif général, soit le groupe s’est constitué autour d’un objectif commun, par exemple le sommeil. En entreprise il peut être facile de trouver un objectif partagé, comme la gestion du stress par exemple.

 

Comment la sophrologie fait-elle son apparition dans votre parcours ?

 

 

Il s’agit d’une reconversion professionnelle. Pendant des années, j’ai eu beaucoup de problèmes de sommeil. J’ai essayé de nombreuses thérapies et la sophrologie a été d’une aide précieuse. J’ai donc trouvé que cette pratique était intéressante sur un plan personnel.

Je suis passionnée par les thérapies alternatives en général, mais j’apprécie beaucoup le côté rationnel et cadré de celle-ci.

 Avec la recrudescence des burn-out notamment, les pratiques de bien-être se développent dans les PME et grands groupes, et la sophrologie s’y prête particulièrement. Ayant toujours travaillé en équipe, garder le contact avec le monde de l’entreprise est important pour moi.

Professionnellement, c’est donc également un bon compromis !

 

Comment se forme-t-on ?

 

Je me suis formée chez Aliotta formation, un organisme créé par Catherine Aliotta qui est à l'initiative de la création de la chambre syndicale de sophrologie.

La formation initiale est de 300 heures, avec analyse de cas, stage, rapport de stage et examen.

Pour ma part, je vais passer  une certification professionnelle RNCP (Répertoire National des Certifications Professionnelles). Cette certification permet le remboursement  par certaines mutuelles !

 

En sophrologie il est possible de se spécialiser dans différents domaines. Je me suis donc spécialisée en entreprises et j’aimerais poursuivre par l’enfance et le sommeil. 10 spécialisations existent à ce jour dans cet organisme de formation, dont « acouphènes » par exemple : les ORL peuvent conseiller aujourd’hui la sophrologie comme accompagnement d'un traitement.

 

Dans mes projets, il y a également une formation en MBSR (Mindfulness-based stress reduction), réduction du stress basée sur la pleine conscience. Cette méthode, créée par Jon Kabat-Zinn, a promu notamment une méditation laïque.

 

 

Pouvez-vous nous parler de déontologie ?


La chambre syndicale de sophrologie est à l’initiative d’un code de déontologie qui compte 16 articles, dont les principaux traitent de confidentialité, de respect des limites de nos compétences, d’une obligation de formation continue, de supervision. Les praticiens signataires s’engagent également à ne pas dénaturer la sophrologie, ni l’amalgamer avec d’autres pratiques sans en avertir le client.




Publié le 16 Janvier 2020